Mais pourquoi a-t-on besoin d'un "affûtage" ?
L'ensemble de vos séances d'entraînement a amélioré votre condition physique afin de préparer votre corps à l'objectif. Néanmoins, cela a engendré de la fatigue. L'intérêt de l'affûtage est de trouver le bon dosage pour retrouver un état de fraîcheur mentale et physique sans perdre tous les acquis de l'entraînement.
Quel risque à ne pas respecter l'affûtage ?
Lorsque l'on pousse les curseurs à l'entraînement, le corps fatigue. Le risque est tout simplement de ne pas pouvoir prendre le départ de la course. La fatigue augmente la probabilité de se blesser. Elle affaiblit le système immunitaire, tomber malade n'est jamais très loin.
Comme s'affûte-t-on ?
L'affûtage se caractérise par une baisse du volume d'entraînement de 50% avec un maintien de l'intensité. Concrètement, il va être important de réduire la durée et donc le kilométrage de vos entraînements pour se régénérer. Mais attention, le maintien des différentes intensités travaillées est important pour conserver votre condition physique. Il est également recommandé de maintenir la fréquence des entraînements.
Les précautions pendant l'affûtage ?
Diminuer son volume d'entraînement est important mais sera inefficace si le sommeil ne suit pas. Profitez de ces 14 derniers jours pour optimiser celui-ci. Il est recommandé de dormir 8h par nuit, pas toujours facile avec nos rythmes de vie effrénés. Essayez donc de vous coucher un peu plus tôt, arrêter les écrans dans les 2 heures qui précèdent le coucher, lire, écouter un podcast, réaliser une petite séance de mobilité, prendre une douche chaude, abaosser la température de la chambre sont une multitude de paramètres sur lesquels vous pouvez jouer pour stimuler la production de l'hormone du pays des rêves : la mélatonine.
Afin de ne pas tomber malade, il est conseillé d'éviter les endroits fermés et bondés pour ne pas tomber nez à nez avec un virus.
A retenir
Rien ne sert de vouloir rattraper le temps perdu sur ces deux dernières semaines. Ecoutez votre corps, ne réalisez pas la sortie de trop. Il vaut mieux arriver avec un léger désentraînement plutôt qu'une fatigue générale.
Attention, ces principes et conseils évoqués restent théorique et généraux ! Il convient de les adapter et de les personnaliser.